Peur en avion ?
Pourquoi avoir peur ?
Toute proportion gardée, l'avion tue nettement moins que la voiture,
la moto ou même le vélo
Alors profitons du voyage sans avoir la boule au ventre ...
Vous avez dit Peur ?
Non, vraiment ... Pas la peine de rédiger son testament avant de partir.
L'avion est quasi sans risque : il est même le moyen de transport le plus fiable !
Il y a, en effet, bien plus de risques d'aller voir le Paradis plus vite que prévu ... en voiture.
Et pourtant quasi personne n'a peur de se déplacer en voiture et de filer sur une autoroute à 120 km/h et plus.
La peur vient souvent de l'inconnu
Ce qui fait le plus peur, parce que c'est spectaculaire, c'est le décollage, le mouvement des ailes en vol, les dits "trous d'air", les turbulences et l’atterrissage.
Alors il y a quelques petites choses à savoir pour éliminer d'emblée ces quelques craintes :
Le décollage
Ce moment est très fort ressenti parce que lors du décollage, l'avion, qui fait quand même quelques tonnes, doit être lancé dans les airs sur une distance de piste assez courte.
C'est pour cela que les moteurs sont poussés à plein régime et que l'on ressent, en plus du bruit des réacteurs, une forte poussée d'accélération rapide et que l'on est collé sur son siège pendant quelques secondes.
Le mouvement des ailes
Oui, les ailes des avions bougent en vol et c'est voulu par les constructeurs car elles doivent rester souples et flexibles pour supporter les courants aériens et les turbulences afin de maintenir la stabilité de l’avion.
Il n’y a jamais eu de cas où une aile d’avion s'est fait la malle lors de turbulences.
Les « trous d'air » et les turbulences
Un trou d'air, cela n'existe pas ⇒ De l'air, il y en a partout et toujours.
Ce qui change, suivant l'altitude et d'autres paramètres, c'est sa densité et ses mouvements, parfois soudains, autour de l’avion.
C'est un peu comme quand une voiture passe tout à coup sur un tronçon de route mal pavée ... elle vibre et on est quelque peu secoués.
Ou encore comme un navire qui craque en tanguant sur des vagues plus ou moins fortes.
En avion, c'est pareil : les pavés ou les vagues ... du ciel, c'est la différence de densité de l'air. Rien d'autre.
Les secousses ressenties s'appellent des turbulences.
Donc, vraiment pas de quoi paniquer ... l'avion ne va ni se casser, ni se disloquer !
Toutefois, pour ressentir le moins possible ces turbulences, l'idéal c'est de se placer à côté d'un hublot à hauteur des ailes, au milieu de l’avion.
Et puis aussi, en plus, de voyager de jour, c'est moins prenant.
Et l'orage, la foudre ?
Pas de soucis non plus : les avions sont équipés de radars météo qui avertissent les pilotes qui choisissent alors, sans risque, de dévier quelque peu de leur route initiale.
Quant aux vols "Long-courriers", ils naviguent bien au-dessus de ces perturbations nuageuses.
Et même si la foudre devait s'abattre sur un avion, il est isolé, c'est le principe de la cage de Faraday ...
Comme pour une voiture : il est impossible de faire passer une charge électrique à l'intérieur d'un espace métallique.
Et si il y a une panne de moteur ?
Là encore, pas de soucis :
Sans moteur, un avion peut encore planer pendant au moins 150 km ...
et donc suffisamment longtemps pour se poser en sécurité sur la piste de l’aéroport le plus proche.
L’atterrissage
Suivant la dextérité du Commandant de bord mais aussi de l'influence des vents, le choc des trains d'atterrissage sur la piste est +/- fort ... ce qui, pour certains, est un moment angoissant ...
d'où, encore très souvent, les applaudissements lorsque l'avion roule enfin paisiblement sur la piste et qu'on a la confirmation d'être arrivé sain et sauf. ... Yesss !
Donc, ici encore, vraiment rien d'alarmant.
C'est un peu comme une voiture qui passe sur une bordure d'accès au parking d'une grande surface.
Voilà qui rassurent quand même ...
Alors bon voyage, en toute quiétude, vers le lieu des vacances.
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© Texte Nadidom
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